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AEzir |
Nom hodgqin - le plus répandu - pour désigner la reh vivant dans l'espace intérieur d'Omale. De forme ovoïde lorsque leurs voiles sont repliés, la texture de leur épiderme évoque la pierre. Les
Nom humain : Puissants. Nom chile : Norátukï. | ||
Anticréine |
Molécule inhibant les nodules cataboliques des Hodgqins, les rendant virtuellement immortels. Un Hodgqin traité à l'anticréine perd ses caractères sexuels et devient shadlee. Voir créine. | ||
Bordures |
Zone de transition (voir Vie) autour d’une frontière entre deux Aires. C'est dans les Bordures que la mixité entre les rehs est la plus grande. Leur épaisseur n’excède pas cinq mille jals. Opposé : Confins. | ||
ChĂŞne-verme > Voir le document |
L'un des arbres les plus communs de l'Aire humaine, à feuilles lobées et tronc tubulaire annelé et tendre. Sa sève est acide. Il peut atteindre 40 mètres. Les plus vieux chênes-vermes ont mille ans. Nom savant : Vermicassanus. | ||
Chile |
Une des rehs d'Omale, principal adversaire des Humains. 1) Morphologie : Env. 2,40 mètres de haut ; tĂŞte camuse aux traits asymĂ©triques, Ă mâchoires verticales fendant le bas du visage jusqu’au menton, langue = deux palpes aplatis, saillant de l’intĂ©rieur des joues au niveau des maxillaires infĂ©rieurs ; organes photorĂ©cepteurs ou taches oculaires ; deux jambes massives aux articulations dĂ©jetĂ©es, largement Ă©cartĂ©es par rapport au tronc divisĂ© en segments pectoraux (antĂ©pectoral, postpectoral et contrepectoral) et abdominaux (antĂ©abdomen et postabdomen), rattachĂ©s Ă deux rachis vertĂ©braux ; Ă©piderme marbrĂ© rouge et bleu-sang, cumulant les sens du tact et de l'odorat et parsemĂ© de plaques ; appendice manuel Ă quatre palpes digitaux, l’extrĂ©mitĂ© de l’appendice formant un pouce opposable. 2) Physiologie : La place des organes n'est pas fixe, et dĂ©pend du dĂ©veloppement foetal. En guise de tube digestif, chapelet stomacal dont chaque poche contient un micro-organisme particulier (la mousse rouge qui croĂ®t sur les morts provient de la 1ère poche) ; sang bleu, qui se gĂ©lifie au contact de l’air. Les Chiles sont bisexuĂ©s. Les mâles se reproduisent assez tard dans leur vie, l'acte se passant en deux temps (voir fayyanirĂŻl). Après 25 semaines de grossesse, les bĂ©bĂ©s naissent par paires, mais les couples d’enfants ne sont pas homozygotes : la mère a deux poches utĂ©rines qui doivent ĂŞtre fĂ©condĂ©es sĂ©parĂ©ment, sinon l’enfant unique meurt d’un excès d’hormones de croissance diffusĂ©es par la mère, seul un enfant exceptionnellement vigoureux pouvant survivre Ă l’unicitĂ© (rochile) ; le foetus incube quatre autres mois dans une chrysalide ou gárban ; au niveau cellulaire : ADN triplex, c.a.d. Ă trois brins ; le stigmate qu’un mâle a procréé est la soudure interpectorale. 3) Culture : Les Chiles sont plus individualistes que les Humains et les Hodgqins, mĂŞme s'ils vivent en communautĂ© (voir xaĂmehadenr). Leur langue se divise en deux groupes, le haut-chile et le bas-chile. Les Chiles ne portent pas de vĂŞtements mais un harnais ou samuddam. Leur pratique sociale dominante est le jeu de fejij. Leur Ă©criture est particulièrement complexe. | ||
Colonnes de Chiron |
Neuvième Merveille d'Omale (Aire humaine). | ||
Cosmologies |
Cosmologies humaines : Elles sont innombrables. La platitude apparente d’Omale a inspiré de nouvelles cosmologies (voir celle des Perceurs de Carb), ou altéré le dogme de religions existantes : chez les tenants de la Vraie Foi comme les Escopaliens et les Panslamistes, Omale est infiniment plat et constitue l’univers tout entier ; il a été créé directement par Dieu il y a six mille ans, aussi les Adorateurs d’Héliale ou les Théographes, qui révèrent les Vangk censés être à l’origine d’Omale et de son peuplement par les rehs, sont-ils considérés comme hérétiques. La cosmologie de sectes marginales (par exemple les moines de Ramo), est plus conforme à la réalité physique d’Omale, en décrivant le monde comme une sphère creuse. Voir religions. Quant aux cosmologies rationnelles, elles ont régressé au stade mécaniste, plus adapté aux moyens primitifs d’appréhender d'univers. Jusqu’au XVIe siècle, la plupart des savants limiteront l’univers à la coquille d’Omale. En revanche, l’existence de deux planétoïdes de l'espace intérieur d'Omale, les Captives, est attestée dès les premiers siècles et a été redécouverte plusieurs fois au cours des âges. Cosmologies hodgqines : Les Hodgqins n’ont pas, dans leur culture, de mythes archaïques aussi élaborés que ceux des autres rehs. C'est aussi valable pour les cosmologies naïves, dont les textes primitifs incluaient déjà une rationalisation. Avant, les Hodgqins n’avaient probablement jamais considéré la question digne d’être formalisée. Ces cosmologies sont d’inspiration chamanique, mais sans sorciers et plus déistes. Elles se réfèrent à une représentation psychique et collective de la nature. Cosmologies chiles : Elles sont représentées dans le fejij. L’une des pièces de fejij, Kefahdajün, représente le Sabre qui coupe le chaos en deux, créant deux univers-plateaux, l’un masculin (Dkakjoeïr), l’autre féminin (Dkwaïjoeïrl). De la rencontre de ces deux univers, symbolisée par le plateau de jeu, naît la pensée (la vie étant une production naturelle du chaos, ne devant rien à une transcendance). Voir Chill. | ||
Faune |
Voir Vie. Quelques animaux de l’Aire humaine : Porçon, Grache, Civagne, Diorne, Galliette, Gérane, Guane, Jubale, Kalbe, Velf Quelques animaux de l’Aire chile : Ahonüm, Aïjahtota, Dragsaï, Huémul, Ornide, Ojapir, Pilma, Ratsaï, Sasonaïr, Sourdalicaï Quelques animaux de l’Aire hodgqine : Dreseil, Halathouees, Rogteil, Uleel, Vareil | ||
Flore |
Voir Vie. Quelques plantes de l’Aire humaine : Astérale, Chêne-verme, Oravier, Anandier, Cerisanier, Chivre, Citrulle, Cucume, Escarbier, Fripefeuille, Calfin, Gemmifère, Hélis, Ipis, Marquisan, Mégaficus, Mélongine, Pin-pavillon, Tensias, Urtie. Quelques plantes de l'Aire chile : Elasme, Gibb, Odont, Hee, Huméa, Irmensul, Kizlian, Thord, Sazdeïr. Quelques plantes de l'Aire hodgqine : Hawthf'eem, Loasjireil, Lietnu'eel, Enalareem, Rezeilreem, Wreeseil, Yiel'eem, Zeil. | ||
Géologie |
Science traitant de l'origine d’Omale, de son histoire, de sa forme, des matériaux qui la composent. Son domaine d’étude comprend la couche de roches et de sédiments (mais le carb, tabou, est rigoureusement exclu de son champ d’étude — voir Perceurs de Carb), l’atmosphère, l’eau des rivières, des nappes souterraines et des Lacs ; ses domaines sont la chimiophysique, la pétrographie, la minéralogie et l’hydrologie, la géochronologie, l’étude de l’érosion… mais de nombreux domaines n’ont pas de raison d’être (sismologie, volcanologie, paléontologie…). Science officiellement interdite par les Escopaliens et les Panslamistes jusqu’au XVe siècle : selon ces derniers, Omale étant l’œuvre de Dieu, il est indiscret d’étudier ses structures et ses processus géologiques. La géologie remet en question des dogmes posés par la théologie sur l’infinitude d’Omale, sa genèse, etc., et propage donc des idées hérétiques. Néanmoins, la géologie a trouvé des défenseurs, le plus souvent pour des motifs économiques (prospection minière, puisage…). | ||
Hodgqin |
Une des trois rehs majeures d’Omale. 1) Morphologie : De taille comparable à celle d’un être humain, les Hodgqins sont bipèdes dont les jambes, ou pèdes, sont articulées à l’envers. Dotés d’une tête brachycéphale au visage plat, et de trois paires de bras (antérieurs, médians, postérieurs) de force différente, à trois points d’articulation prenant au milieu du tronc, prolongés d’une main crochue à double-doigt (un avant-doigt et un arrière-doigt) ; visage parfaitement symétrique, doté de narines situées à la base du cou (trois paires d’évents) et de quatre pédoncules oculaires ; peau couverte de squames ou qm'eels ; à l’image de leurs sociétés, grande stabilité mais peu de variété morphologique entre les individus. 2) Physiologie : Trois hémicardes font office de cœur ; le cerveau n’est pas centralisé, mais des groupes neuroniques se répartissent dans les sections corporelles en ganglions cérébraux hiérarchisés, qui grossissent ou s'atrophient en fonction de leur activité psychique. Celle-ci est tributaire de l'occultation, ou qwee'm. Les os, à forte proportion de silicate d’aluminium, sont dépourvus de moelle mais contiennent des groupes de cellules-souches intervenant dans le métabolisme, et 60% des ganglions nerveux. Le corps est froid en surface. Les toxines s'évacuent par les squames lors de l'ijdeen, équivalent de la transpiration. Les Hodgqins sont trisexués (mâle, femelle et tuteur) ; leur ARN ne possède pas de squelette carboné, mais se code dans des micro-cristaux. L’alcool est un poison violent (les guerriers se frottent les écailles à l’alcool pour les durcir et les transformer en cuirasse, ou pour des scarifications). En usant d'une drogue interdite, certains Hodgqins deviennent des shadlees immortels. 3) Culture : Les Hodgqins s'inscrivent dans un système clanique complexe codifié par le yazdee'hr, l'un de ces codes consistant à peindre ses squames (loasjireil). L'art majeur hodgqin est le yædjeen, ou art des kaléidoscopes. Voir également : ajkidje, gwilumes. | ||
Hodgweil |
Culte hodgqin marginal
pour lequel la vie temporelle n'est qu'un état de transition entre deux occultations. Ses membres passent le plus clair de leur existence en occultation. | ||
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