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Bas-chile |
Langue commune et véhiculaire des Chiles, par opposition au haut-chile. On dit que le bas-chile ”transforme les actions en objets”, et que ”chaque mot est un objet à trois faces”. | ||
Chile |
Une des rehs d'Omale, principal adversaire des Humains. 1) Morphologie : Env. 2,40 mètres de haut ; tĂŞte camuse aux traits asymĂ©triques, Ă mâchoires verticales fendant le bas du visage jusqu’au menton, langue = deux palpes aplatis, saillant de l’intĂ©rieur des joues au niveau des maxillaires infĂ©rieurs ; organes photorĂ©cepteurs ou taches oculaires ; deux jambes massives aux articulations dĂ©jetĂ©es, largement Ă©cartĂ©es par rapport au tronc divisĂ© en segments pectoraux (antĂ©pectoral, postpectoral et contrepectoral) et abdominaux (antĂ©abdomen et postabdomen), rattachĂ©s Ă deux rachis vertĂ©braux ; Ă©piderme marbrĂ© rouge et bleu-sang, cumulant les sens du tact et de l'odorat et parsemĂ© de plaques ; appendice manuel Ă quatre palpes digitaux, l’extrĂ©mitĂ© de l’appendice formant un pouce opposable. 2) Physiologie : La place des organes n'est pas fixe, et dĂ©pend du dĂ©veloppement foetal. En guise de tube digestif, chapelet stomacal dont chaque poche contient un micro-organisme particulier (la mousse rouge qui croĂ®t sur les morts provient de la 1ère poche) ; sang bleu, qui se gĂ©lifie au contact de l’air. Les Chiles sont bisexuĂ©s. Les mâles se reproduisent assez tard dans leur vie, l'acte se passant en deux temps (voir fayyanirĂŻl). Après 25 semaines de grossesse, les bĂ©bĂ©s naissent par paires, mais les couples d’enfants ne sont pas homozygotes : la mère a deux poches utĂ©rines qui doivent ĂŞtre fĂ©condĂ©es sĂ©parĂ©ment, sinon l’enfant unique meurt d’un excès d’hormones de croissance diffusĂ©es par la mère, seul un enfant exceptionnellement vigoureux pouvant survivre Ă l’unicitĂ© (rochile) ; le foetus incube quatre autres mois dans une chrysalide ou gárban ; au niveau cellulaire : ADN triplex, c.a.d. Ă trois brins ; le stigmate qu’un mâle a procréé est la soudure interpectorale. 3) Culture : Les Chiles sont plus individualistes que les Humains et les Hodgqins, mĂŞme s'ils vivent en communautĂ© (voir xaĂmehadenr). Leur langue se divise en deux groupes, le haut-chile et le bas-chile. Les Chiles ne portent pas de vĂŞtements mais un harnais ou samuddam. Leur pratique sociale dominante est le jeu de fejij. Leur Ă©criture est particulièrement complexe. | ||
Circo-écriture > Voir le document |
Mode d’écriture chile à l’aspect de circuit imprimé. Chaque mot, représenté par un eddaï ou logogramme, est relié aux autres par des aïs, "liaisons covalentes" ayant fonction d'articulations grammaticales mais aussi de liens sémantiques. Selon la parole d'un elerak, « un texte, même en bas-chile, possède une densité que n'atteindra jamais aucun texte de quelque autre reh que ce soit. Tout eddaï possède trois faces, dit-on, mais ces différentes significations ne relèvent pas de cette ambiguïté qui affaiblit tant la portée des dits humains. » | ||
DaĂŻl |
« Oui » en bas-chile. Terme générique d'acquiescement (« d'accord ») et de confirmation (« ça fonctionne »). | ||
Haut-chile |
Langage vernaculaire des Chiles parlé pendant la période du Chill au cours des parties sacrées de fejij. Il contient également le langage de programmation des Dodécaèdres. La langue commune est le bas-chile. Tout Chile reconnu d'avoir enseigné le haut-chile à un Humain ou un Hodgqin risque la peine capitale. | ||
JaljmeĂŻr |
Instrument de calcul mécanique chile. Le nom en bas-chile signifie "prisme de conversion". Il ressemble à deux pyramides tronquées collées par leur base, dont les éléments (mémoires tournantes ou gahajs) peuvent pivoter latéralement. | ||
KaĂs |
« Action » en bas-chile. 1) Utilisé pour indiquer un coup de fejij à venir. 2) Utilisé comme interjection, avec le sens de : « Allez-y ». | ||
Panslam |
L’une des grandes religions humaines. Selon la doctrine enseignée dans le nu-Qurân, Dieu a créé toutes les formes de vie, mais seul l’homme est resté dans Sa grâce (alors que, selon les Escopaliens, l’homme est lui aussi exclu) : c’est là la grande force de sa théologie. Ainsi, « mieux vaut un Humain qui fait le mal qu’un Hodgqin qui fait le bien ». Cela n’a pas empêché que le nu-Qurân a bénéficié de nombreuses traductions en bas-chile et en hodgqin, qui a facilité son expansion chez les Humains des Bordures. La pratique cultuelle du Panslam est plus lâche que son ancêtre musulman. Seuls les orthodoxes prient cinq fois par jour et s’astreignent au jeûne du ramadhân (fixé arbitrairement au sixième mois CC) ; en revanche, la prière (çalat) collective accomplie par un imam (souvent, par défaut, un fidèle) et commencée par la première sourate (al-Fâtiha) est toujours en vigueur. | ||
Tovak |
Abrév. de tovakanpalaïg, mot emprunté au bas-chile par les Humains, signifiant "association de plus de deux mots". Désigne une phrase incompréhensible, mais aussi le babil des enfants (VIe siècle), puis le désir d'embrouiller son interlocuteur par un langage abscons (VIIIe siècle). | ||